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    Dans le guide du routard, j'ai découvert une page
    "livres de route". Ils y proposent quelques ouvrages qui
    pourraient accompagner notre voyage. Chacun est accompagné d'une
    petite description permettant au futur lecteur de repérer ce qui
    l'intéresse le plus. Dans notre volume, il est question
    d'ouvrages plus historiques, des romans dont l'intrigue se déroule dans
    le passé ou plus récemment. Séduite par l'idée, j'ai choisi de me
    procurer le livre de Monica Ali Sept mers et treize rivières.
    Je ne l'ai pas trouvé dans ma charmante librairie voisine, ni dans mon
    supermarché culturel à quelques stations de métro, je l'ai donc
    commandé sur le Net (pourtant, j'ai fait des efforts pour faire
    autrement, notez !). C'est avec fébrilité que j'ai relevé mon
    courrier hier, sachant qu'il s'y trouverait. J'étais toute
    excitée en remontant, je n'ai pas pu entendre que mon amie anglaise
    parte pour l'ouvrir. D'après elle, c'est un roman qui a fait
    parler de lui en Angleterre. D'aucuns le trouvant un peu
    caricatural, forçant un peu le trait.

    Hier soir, je le vois, posé
    sur ma table de chevet. J'hésite longuement, combien de jours
    avant le départ ? Je risque bien de l'avoir terminé avant, ce
    serait dommage. Je le prends doucement, et décide d'en lire juste
    les premières lignes pour le sentir. Serais-je prise rapidement ?

    Voilà, ce que je lis :

    "District de Mymensingh,

    est du Pakistan, 1967

    Une
    heure et quarante-cinq minutes avant la naissance de Nazneen - une
    naissance placée sous le signe de l'incertitude, comme le serait une
    bonne partie de sa vie-, sa mère, Rupban, eut l'impression qu'une
    poigne d'acier lui comprimait les entrailles. Assise à l'entrée devant
    la cuisine, un tabouret bas à trois pieds, elle plumait un poulet pour
    le festin prévu en l'honneur des cousins d'Hamid arrivés de Jessore.
    "Cot-cot, tu es vieux et coriace, chantonnait-elle, s'adressant au
    volatile par son nom comme elle l'avait toujours fait, mais indigestion
    ou pas, j'aimerais bien te manger. Demain, je prendrai juste du riz
    bouilli, pas de parathas."

    Lu
    comme ça, peut-être que cela ne vous parle pas. Personnellement, dans
    mon impatience, avec cette perspective de vacances... d'emblée, j'ai
    été prise dans le voyage, j'ai senti les parfums, la poussière...
    Faisant preuve de volonté, j'ai refermé le livre, tant il était clair
    que je ne pourrais pas m'arrêter si je continuais. Je ne voulais
    pas me laisser emporter par la vague trop tôt. Savourer.





     



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    Des amis nous ont proposé leur maison pendant une semaine.

    Celle-ci se trouve à Londres, tout au Nord de la ville, à la limite de la zone 2
    des transports en commun, mais une telle offre ne se refuse pas.

    A notre tour, nous prêtons notre appartement pendant cette semaine, ce
    serait super si la chaîne se poursuivait ! (Je le précise également au
    cas où des personnes mal intentionnées auraient l'intention de profiter
    de notre absence annoncée pour nous cambrioler ;) ).

    Suite à cette décision, mère de famille ayant la tête sur les épaules, je me
    rends compte assez vite qu'un tel séjour ne s'improvise pas si l'on ne
    veut pas revenir en ayant perdu un temps fou en discussions stériles :
    "Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?", "Qu'est-ce qu'on fait demain ?",
    "Mince, on n'a plus le temps !", "Zut, on a trop traîné au petit
    déjeuner, c'est trop tard pour faire..."

    La première chose que nous ayons faite, avant même de dire oui : comparer les prix.
    J'ai passé du temps sur le net à comparer les prix : train, avion, bus,
    voiture + shuttle, voiture + ferry, train + shuttle, train + ferry,
    voiture + nage... bref, j'ai tout évalué. Le train l'a emporté
    haut la main. C'est donc dès le début de Novembre que nous avons
    réservé nos billets, plus que confiants en prenant des billets
    non-échangeables, non-remboursables sur l'Eurostar. Wooooow !

    Deuxième étape : les guides. Inutile de chercher un guide de Londres qui
    s'adresse spécifiquement aux familles et en français. Je pense
    n'avoir vu de tels guides qu'en anglais sur la toile de nouveau.

    Nous avons acheté ce guide-là :

    Le côté sans image est un peu rébarbatif, mais il donne quelques petits
    trucs sympas. Finalement, le Net est presque plus utile, de
    nombreux sites donnent des idées de sorties pour enfants. Comme la
    partie "Kids" du site de Time out ou Kids love London.
    Sur ce dernier site, il y a une page que je dois encore éplucher, en
    regardant sur une carte. Elle donne une liste de restaurants

    sympatiques pour les enfants
    . Cela peut donner une idée pour un
    repas ou deux (ou plus selon votre budget).

    D'autres guides m'ont été prêtés.

     et son accolyte
    mais tous deux dans une ancienne édition qui parle en Francs et
    mentionne le magasin Doc Martens. Ils sont plus agréables pour
    les photos. Un autre petit recueil m'a aussi été prêté, autrement
    plus pratique et indispensable :  .

    C'est cool, vous y trouvez même la liste des magasins de pas mal de rues réputées à Londres !

    Bref, si avec cela, nous ne profitons pas de notre séjour !


    2 commentaires
  • Je sais que je fais partie d'une minorité "conservatrice" et "bien pensante".  Je sais que parfois il vaut mieux se taire.

    Je suis en général bon public et je sais apprécier les bonnes publicités.

    Cependant, depuis quelques temps, je suis choquée par certaines.

    Je
    mentionnerai en particulier, celle que nous voyons quatre fois par jour
    au moins, mes filles et moi : sur une grande vitre, le buste nu d'une
    femme plus que grandeur nature.  Je trouve cela vraiment indécent.
    Leur pub précédent était non moins choquante.

    Devant un grand
    magasin de produits culturels et technologiques, concurrent de celui
    que je fréquente actuellement, la couverture de leur "catalogue" de
    Noël m'a profondément choquée et mise en colère.  Le titre :
    "Inutile de résister, c'est Noël", l'image de couverture : une femme
    nue aux longs cheveux dénoués, assise dans la neige, venant de croquer
    une pomme qu'elle a cueillie au sapin.

    Je suis attristée par ce
    qui est fait de cette belle fête.  Noël : la lumière venue dans le
    monde, le pardon, le salut, la joie, la douceur, l'humilité, la
    simplicité, l'abaissement, la vie.  Noël : l'espérance en complète
    opposition justement avec le péché, la tentation, la désobéissance, la
    séparation, la mort.  Pour moi, cette publicité est terriblement
    blasphématoire et symbole d'une société de consommation qui me
    dégoûte.  Personne n'ira manifester contre cet irrespect de nos
    croyances.

    J'espère pouvoir transmettre d'autres valeurs, et que
    notre message à Monsieur et à moi, sera plus fort que celui de telles
    publicités.  Je regarde notre joli sapin lumineux dans le salon,
    je repense aux bougies, à l'amour de la famille retrouvée dans quelques
    semaines... et je trouve l'apaisement.

    Inutile de résister ??
    Pffff... c'est tout simplement n'importe quoi.  Et je plains ceux
    qui ont cet état d'esprit en décembre.  C'est tellement autre
    chose qu'il y a à trouver dans le message de Noël.

    Le parallèle
    est un peu fort mais ce slogan m'évoque un autre.  Celui de Marie
    Durand, cette femme emprisonnée à l'âge de 15 ans pour sa foi
    protestante, est restée 38 ans enfermée dans la tour de
    Constance.  Elle a gravé dans une pierre de la salle commune ce
    mot : "Résister".  Cet appel était lancé à ses compagnes de
    persécution et à celles qui suivraient.  Il nous est lancé encore
    et toujours aujourd'hui.

    Sachons résister à l'appel qui nous est
    lancé par la consommation et revenons à l'essence même de Noël. "Dieu a
    tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque
    croit ne périsse pas mais ait la vie éternelle" la Bible. 


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  • Le compte à rebours est lancé,

    plus que quelques heures, et...





    • le numéro 1 des calendriers de l'Avent va pouvoir s'ouvrir

    • la course aux cadeaux va commencer (la liste est presque complète, le budget est fixé...)

    • acheter sapin, robe de Noël pour grande princesse, petite fée en
      a une, chaussures un peu "jolies" pour grande princesse, quelques
      petits éléments de déco pour donner une dominante plutôt blanche.

    • faire sablés de Noël... orange, cannelle, sirop d'érable, miam.

    • penser au menu du Réveillon, faire simple mais convivial.

    • faire des cartes avec ma grande, les remplir, les envoyer.

    • retourner voir les vitrines des grands magasins.


    • téléphoner aux uns et aux autres.

    • transmettre un peu de lumière, un peu de chaleur, un peu d'amour.


    Cette petite liste, je pourrais la continuer longtemps... je suis
    impatiente, presque autant que ma fille aînée, que ce mois de décembre
    2006 commence.


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  • de vous mettre l'affiche du spectacle de Couty, je la trouve très belle :




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